Simon Huet

Il y a neuf ans (déjà!), j’ai effectué mon premier stage d’observation en laboratoire, plus précisément dans un laboratoire d’analyses médicales à Cholet (49).

Ce stage s’est déroulé pendant mon année de 3ème générale, du 12 au 17 novembre 2001, au laboratoire d’analyses biologie médicale Faidherbe dirigé par les docteurs A. DE BERNARD et J. ROBIN. Encore merci à mon médecin traitant et ami le docteur Jacques Laurier pour m’avoir conseillé ce stage et appuyé auprès du docteur Jaques Robin.

J’ai pu y découvrir pour la première fois l’organisation spatiale et humaine d’un labo, mais aussi des notions en microbiologie, en immunologie hématologie, en spermiologie et en biochimie.

Situation du laboratoire

Voici une vue du laboratoire sur Google Street View, le plan est accessible en bas à droite de cette vue.

Agrandir le plan

Objectifs du stage et motivation

Au moment du choix du stage, j’étais déjà très intéressé par la biologie, la médecine, la recherche. Morceau choisi de l’introduction de mon rapport de stage en 2001:

J’ai décidé de faire mon stage dans un labo parce que je suis attiré par la médecine et la recherche. De plus, je voulais avoir une idée plus précise du métier de technicien en laboratoire et du monde du travail.

En réalité, ce stage avait été trouvé comme « en compensation » d’un stage au contact des patients. J’avais en tête de suivre un médecin généraliste, mais ce projet de stage ne pouvait pas être réalisé.

Découverte et révélations

Je ne décrirai pas le contenu de mon stage, avec du recul (et les cours dispensés en licence !) ou pour toute personne travaillant dans un laboratoire ça n’a rien de nouveau. Pourtant je me rends compte aujourd’hui que ce stage était exactement dans l’environnement que je recherche aujourd’hui, en nuançant simplement le sujet d’étude.

Une autre citation du rapport de stage que j’avais écrit cette année là, un peu naïve mais pleine de sens:

J’avoue que je suis un peu déçu de ne pas avoir pu faire de manipulations mais je le comprends très bien. C’est le seul inconvénient car ce stage m’a beaucoup plus, j’ai bien aimé l’ambiance de l’entreprise et les activités. J’ai surtout aimé la microbiologie parce que c’était le domaine où il y avait le plus de manipulations à voir. J’en garderai toujours un souvenir et je pense que cette expérience va beaucoup m’aider à choisir mon orientation…

Centrifugeuses, tubes stériles, boîtes de pétri couvertes d’un fond de gélose, lames de verre et colorations, microscopes, pro-pipettes, automates… C’est tout ceci qui m’a plu et fait rêver durant ce séjour.

Finalement, ce stage m’a ouvert les yeux sur le goût de la manipulation à la paillasse. Cet attrait s’est ressenti plus tard en chimie (et en moindre mesure en S.V.T, enseignant moins de travaux pratiques) au lycée. Malheureusement, sans doute pas encore assez mature après l’obtention du baccalauréat, je n’ai pas approfondi ma démarche et j’ai foncé tête baissée dans la voie de la médecine en entamant une PCEM1 à Angers.

À nouveau, merci au docteur Robin d’avoir accepté en 2001 de m’avoir pris comme stagiaire, mais aussi à tous les employés du laboratoire et particulièrement aux techniciennes qui m’ont fait découvrir chaque jour une partie de leur métier, contribuant à façonner mon orientation actuelle.

[ Cet article est le premier qui complète la page de mon parcours en biologie. ]